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21/01/2015

Se souvenir

¬ C'est aussi une leçon : celle d'utiliser ce blog pour s'exprimer comme une sorte d'exutoire, de manière anonyme et d'autant plus affirmée puis, quand les tendances semblent s'inverser, d'oublier ce qui nous a porté, supporté, accompagné en tout cas.

Alors, un peu de reconnaissance svp : je ne sais pas si les quelques séances de psychothérapie en sont à l'origine (si elles ne m'ont pas fait de bien, elles ne m'ont en tout cas pas fait de mal et elles sont maintenant derrière, remplacées par une mise à niveau en anglais !) mais oui, depuis mon dernier post, les choses ont largement évolué.

Cela a finalement pris une année, presque jour pour jour depuis la première prise de contact avec ce qui allait devenir mon avenir. J'ai donc quitté mon confort professionnel - que je finissais par vomir soit dit en passant - et, derrière une projection un peu scénarisée, je me suis jeté dans une aventure qui, si elle n'est sans doute pas parfaite, répond en beaucoup de points à mes nouvelles attentes.

Moins de militantisme (d'arrière guerre qui plus est), de revendication, de politique polluante, moins de services et un produit, plus de terroir, d'authenticité, de qualité mais aussi d'humilité et de simplicité dans la noblesse des actes et d'une réussite modeste. Des hommes francs, honnêtes, riches de leurs imperfections, avec un projet palpitant.

Peu importe le reste !

 

 

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20/03/2014

Un début de thérapie

¬ Quand les idées sont là, qu'on croît que la volonté l'est aussi mais que les expériences s'enchaînent avec la même récurrence et, malheureusement, les mêmes échecs ou absences de résultat, il faut savoir prendre la mesure des choses : rendez-vous chez un (une en l'occurrence) psychothérapeute.

Sans conviction - même si j'imagine que le psychologique peut être à l'origine d'un blocage potentiel - et vigilant car plutôt cartésien avec un besoin de résultat rapide et concret, je commence donc quelques échanges qui aboutissent rapidement au diagnostic : crise existentielle !

C'est vrai que depuis quelques mois, je me rends bien compte que ma vision des choses, des gens, de la vie évolue avec des transferts d'intérêt et d'attention. J'avais mis cela sur le passage de la quarantaine, et c'est sans doute en partie vrai, mais pas seulement.

Moins matérialiste, plus sensible et pourtant avec des jugements plus tranchés : j'aime/j'aime pas, c'est bien/c'est pas bien, il a raison/il a tort… et, surtout, un sentiment croissant de déconnexion avec un certain nombre de comportements, d'attitudes, de modes de fonctionnement de notre environnement ambiant.

Ex.1 Le fait de passer pour un imbécile lorsque l'on skie sans casque alors que cette "mode" est justement née d'une bande d'imbéciles pour le coup, irresponsables, irrespectueux et nombrilistes, ne pensant qu'à leur adrénaline en des lieux n'ayant pas été conçus pour cela.
Ex.2 Le fait d'en avoir assez de tout faire vite et mal, vive la slowlife : prendre le temps de bien faire les choses ou comment apprendre la valeur des choses…

Très bien, on a mis un mot sur le mal. Et maintenant ? C'est la prochaine étape : le niveau alpha.
À voir mais, pour le moment, un léger goût sectaire.

J'ai bien compris que cet état n'avait rien d'anormal, que c'était bien d'en prendre conscience, ne pas le nier, de là à comprendre comment le transformer en force pour rebondir et éclairer mon chemin plutôt que déprimer et se sentir impuissant et décalé de tout et de tout le monde : cela reste très vague. Le Moi, d'accord, qui suis-je, que deviens-je, qu'ai-je envie d'être et de faire, mais surtout comment ?

À suivre…

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27/11/2013

Destin

¬ Si j'ai retenu quelque chose du documentaire "Campagne intime", ce sont les propos de N. Sarkozy concernant son engagement en politique. Il le comparait au domaine artistique et de la création en disant que cela ne correspondait pas à un choix mais à une vocation, que c'était quelque chose qu'il avait en lui, qui s'imposait à lui et qu'à partir du moment où se posait la question de savoir comment être un bon politique ou un bon artiste, c'est qu'au fond, on ne l'était pas !

Si vous ajoutez à cela, l'épisode d'un week-end passé où je me suis replongé dans les albums photos de famille des 10 dernières années (postures, tenues, environnement), vous comprendrez mieux ma nostalgie ou plutôt ma désillusion quant à cette véritable prise de conscience que finalement on n'échappe jamais à sa condition, ni à ses origines (et c'est sans doute mieux ainsi) et que ça peut être parfois douloureux. La douleur n'est pas dans l'affirmation ou la visualisation mais dans la réalité qu'elle représente.

On se créé un personnage que l'on croit répondre à un certain positionnement social par sa fonction, ses fréquentations, ses hobbies, son apparence et son comportement… et patatra ! Dur retour à la réalité. Non seulement le sang n'est pas bleu mais en plus on ne sera jamais Président d'Hermès : désillusion enfin, je me comprends.    

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